Station GNC : 11 transporteurs stéphanois portent un projet

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Le projet piloté par Jean-Pierre Grangeon (Sogranlotrans) rassemble grands groupes et PME.

Crédit photo DR
La deuxième station GNC verra le jour en septembre à Saint-Étienne, sur la douzaine que comptera le réseau régional dans les prochains mois. La FNTR de la Loire a réussi à convaincre 11 sociétés de transport locales à s'engager dans le projet.

Après Saint-Pierre-en-Faucigny dans la vallée de l’Arve, Saint-Étienne accueillera en septembre la deuxième station GNC (gaz naturel comprimé) portée par un groupe de transporteurs privés en Auvergne Rhône-Alpes. Le 2e maillon d’un réseau régional qui devrait en compter une douzaine dans les prochains mois.

Pour élaborer ce projet piloté par Jean-Pierre Grangeon (Sogranlotrans), la FNTR de la Loire s’est inspirée de la démarche conduite par Pascal Megevand, en Haute-Savoie (L’OT 2878). Et des premiers résultats de la station de Saint-Pierre-en-Faucigny.

Mais "l’étincelle est venue de Saint-Étienne Métropole, qui avait déjà expérimenté une station au gaz pour véhicules légers", précise le transporteur stéphanois. La collectivité a trouvé un terrain de 2 000 m2 à Saint-Étienne pour implanter cet équipement situé en bordure de l’autoroute A72 et à proximité du débouché de la future A45.

Convaincre 11 transporteurs

La FNTR de la Loire a réussi à convaincre 11 sociétés de transport locales de s’engager fermement dans ce projet. Parmi ces "pionniers" figurent aussi bien un grand groupe comme XPO Logistics que de plus petites sociétés comme Lardon, Perbet ou les Transports montbrisonnais.

Les Transports Bayard, Chazot, Garnier, Vialon, Sermaco, Sogranlotrans, Véricel ont aussi choisi de se doter d’un ou deux tracteurs GNC selon les cas, soit 15 tracteurs de 19 à 44 t au total. Une flotte suffisante pour bien démarrer cette station, l’Ademe accordant une aide financière et GRDF effectuant le raccordement du terrain au réseau.

Ouverture prévue fin août

"Ce qui distingue le projet stéphanois, c’est la cohésion entre les transporteurs et l’implication de la collectivité pour le foncier", note Pascal Megevand, qui intervient en tant qu’expert auprès de la FNTR 42.

Autre intérêt du projet, il intègre l’utilisation de biométhane qui sera produit à partir des boues de la station d’épuration de Saint-Étienne. "11 à 12 gigawatt/heure seront ainsi réinjectés dans le réseau, soit l’équivalent de la consommation de 44 tracteurs de 44 t ou de 60 bus", précise Pierre Larrive, de GRDF.

La société espagnole Endesa réalisera et exploitera cette station. Le groupe d’origine espagnole va investir 1 M€ dans cette installation. "Pour assurer un taux de disponibilité élevé, tous les appareils sensibles comme les compresseurs sont doublés", observe Fabien Luizet, représentant d’Endesa, qui garantit un prix du kilo de gaz "en dessous d’un euro". La station stéphanoise devrait ouvrir fin août.

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