Présidence slovaque de l’UE : la directive détachement, une paradoxale priorité

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La Slovaquie, dirigée par Robert Fico, préside l'UE pendant 6 mois et entend trouver un compromis sur une directive qu'elle désapprouve.

Crédit photo © DR
La république slovaque préside le Conseil de l’UE depuis le 1er juillet. Elle doit piloter les négociations portant sur les règles relatives au détachement des salariés. Qu’elle réprouve.
Au moment où la Commission européenne doit se prononcer sur la révision de la directive détachement, la présidence tournante du Conseil de l’UE a échu à la république slovaque, le 1er juillet.
"Nous sommes arrivés à un stade où nous devons surmonter la peur. La peur de nos citoyens, la peur de la migration […], la peur du terrorisme […] et la peur de problèmes économiques", a expliqué le Premier ministre slovaque, Robert Fico, au Parlement européen le 6 juillet lors du débat sur les priorités de la présidence slovaque.
Pour le statu quo
Paradoxe ou ironie de la présidence semestrielle ? Force est de constater que la Slovaquie est favorable au statu quo en matière de détachement. C’est la raison pour laquelle elle a sorti, aux côtés de dix autres États membres, le "carton jaune".
Cette procédure instituée en 2009 permet de contester un projet de directive au titre du nécessaire respect de la subsidiarité. Outre les quatre pays de Visegrad (Pologne, Slovaquie, Hongrie, République tchèque),…
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