''Nous doublons les effectifs et nos camions tournent 24 heures sur 24''

"Nous sommes dans une période vraiment favorable. Le contexte économique est porteur car le secteur est dans un passage clé : la saison sucrière. Il y a ici une activité sucrière importante (betterave, sucre, en transport et stockage) à laquelle nous sommes très attachés depuis 1950, qui dure de début septembre à mi-janvier. 

C’est une période d’activité incontournable, pendant laquelle nous doublons les effectifs et nos camions tournent 24 heures sur 24. Il est d’ailleurs d’autant plus primordial que nos équipes communiquent bien pendant cette période afin d’assurer une utilisation optimale du matériel.

Inquiets de la directive détachement

La pénurie de conducteurs nous affecte car la difficulté à recruter du personnel se traduit de manière immédiate par une impossibilité de répondre à toutes les demandes. Paradoxalement, des demandes nous en avons davantage, peut-être parce que les travaux sur la directive détachement inquiètent les entreprises de la région, qui préfèrent de nouveau faire appel à des transporteurs français. Cela nous fait réintégrer des marchés dont nous étions sortis. C’est donc positif pour notre activité.

Risque d’amende et d’immobilisation

Mais il y a des choix à faire. Dans l’immédiat nous essayons de contractualiser un maximum afin de garantir la pérennité des emplois que nous créons. Notre demande augmente également pour une dernière raison, moins plaisante : la problématique migratoire. C’est un véritable frein dans le choix de poursuivre l’activité U.K. pour les transporteurs de la région, car il y a des contraintes inhérentes au contexte actuel, à savoir des temps de contrôles accrus, avec un risque d’amende et d’immobilisation préjudiciable à l’activité."