NAO 2017 du transport routier : les syndicats rejettent la seconde proposition

La deuxième proposition des fédérations patronales de revalorisation linéaire des rémunérations conventionnelles n’a pas convaincu les syndicats. Elle portait sur + 0,5% (contre + 0,2 % en novembre) par rapport aux grilles conventionnelles en vigueur.

Les fédérations patronales – la FNTR, TLF, l’OTRE et l’Unostra – ont soumis le 23 décembre une deuxième proposition commune de revalorisation de la grille des rémunérations salariales, à + 0,5 % sur une base linéaire (pour toutes les catégories de personnels et tous les coefficients) par rapport aux grilles conventionnelles en vigueur (accord du 3 novembre 2015, étendu par arrêté du 4 avril 2016).

Une réaction de rejet attendue

Malgré l’absence de trois syndicats de salariés (la CFDT, CFTC et CGC) aux négociations, le président de la commission a maintenu la réunion. Les représentants des deux syndicats présents, FO Transports et la CGT Transports, ont rejeté la proposition convenue par les organisations patronales la veille de l’annonce du taux de hausse du smic au 1er janvier 2017.

Une réaction de rejet attendue de la part des fédérations professionnelles : "Le Smic a augmenté de 0,93 %, indique Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR. Or, nous nous attendions à une hausse moindre puisque l’inflation se limite à 0,3/0,4 %. Il y a une inadéquation entre la hausse de l'inflation et celle du smic. Les coûts salariaux augmentent donc plus fortement que les prix de transport." 

Un troisième round est désormais prévu le 30 janvier.

L’accord formation en suspens

Des discussions concernant l’accord formation avaient en outre été organisées le 19 décembre. Presque abouties, les négociations bloquent encore sur deux sujets.

Le premier, la réévaluation de 15 € du salaire des apprentis, apparaît comme insuffisante pour l’ensemble des syndicats qui rappellent dans un communiqué commun l’importance de la rémunération des jeunes pour les attirer dans le secteur.

Le second désaccord repose sur la mutualisation du financement de la formation professionnelle. Cette disposition, abordée dans les premières discussions sur le texte de l’accord, n’apparaît plus dans le nouveau texte. Elle visait à fixer un montant dédié au financement de la formation par les entreprises ou par l’OPCA. Les syndicats ont refusé de parapher le texte "vidé de son contenu". 

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