À l'heure où le débat sur les retraites bat son plein, l'Officiel des transporteurs interroge Daniel Hedelin, président du conseil d'administration du Fongecfa qui gère le congé de fin d'activité des conducteurs routiers.
Le Fongecfa vient d'accueillir son 20 000ème bénéficiaire depuis la mise en place du congé de fin d'activité (CFA) en 1997. Quel bilan tirez-vous ?Daniel Hedelin : Environ 15 000 entreprises cotisent au Fongecfa représentant un effectif de 222 000 conducteurs. Chaque année, 2 000 d'entre eux exercent leur droit au CFA. Le niveau de croisière a été atteint depuis 5 ou 6 ans. Le conseil paritaire a bien géré les choses. L'obligation de contrepartie d'embauche, respectée à 98%, est contrôlée avec la plus grande rigueur. Un autre point me paraît positif : le Fongecfa ne subit pas de guéguerres internes.
Comment se porte le dispositif au plan financier ?
La profession a su concevoir un système équilibré entre les partenaires sociaux – les salariés et les entreprises ont versé 119 millions d'euros en 2009 – et l'État dont la contribution (90 millions€) n'est pas indécente. Nous nous attendons à une baisse de régime dans le temps. Avec des parcours professionnels…
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