La CGT Transport appelle les conducteurs de matières dangereuses à étendre au niveau national, à partir du 26 mai, la mobilisation amorcée en Île-de-France.
Les grévistes revendiquent une meilleure prise en compte de leurs conditions de travail. "Depuis quelques années, nous souhaitons la refonte des classifications, indique Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT Transport. Cette réforme n’aboutissant pas, nous visons au moins la reconnaissance de la spécificité de cette catégorie de conducteurs".
Portées par la CGT devant la commission mixte paritaire le 10 mai, les revendications, qui incluent notamment un taux horaire minimal de 14 € ou encore un treizième mois incompressible, ont été rejetées par les fédérations patronales.