L’OTRE dit non aux radars privés

L’OTRE plaide pour une indépendance de l’auteur du contrôle .

Crédit photo Préfecture du Morbihan
Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, vient d’annoncer son intention de recourir à des sociétés privées pour des contrôles radars embarqués. L’OTRE réagit.

Dans un entretien publié dans un quotidien régional, le ministre de l’intérieur Gérard Collomb, indique qu’il souhaite confier les opérations de contrôle de vitesse à des sociétés privées pour recentrer les policiers et les gendarmes sur leurs missions de protection et de sécurité.

Une flotte privée

Concrètement, une flotte de voitures banalisées, appartenant à des sociétés privées liées à l’État par une délégation de service public, pourra, peut-être bientôt,  "flasher" les automobilistes ou les camions sur les routes.

Puis, le traitement des données sera opéré par le Centre automatisé de constatation des infractions routières (Cacir), un service commun à la police et à la gendarmerie nationale créé le 18 octobre 2004 et qui traite déjà, notamment, les contrôles de vitesses opérés par les radars automatiques.

L’OTRE monte au créneau

Seule organisation professionnelle du transport routier de marchandises à réagir à cette annonce, l’OTRE plaide pour une "indépendance de l’auteur du contrôle qui garantit l’efficacité et l’absence total d’intérêt personnel notamment pécuniaire dans la conduite des opérations et leurs résultats."

Et rappelle qu’elle défend "la mise en place d’une vraie police de la route" et " la mise en place d’un permis professionnel à points en complément du permis de conduire personnel pour les conducteurs routiers."

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