Le numéro un du secteur prend du muscle en s’offrant une partie des activités de son challenger. C’est un peu le résumé de cette opération qui voit Stef s’offrir les activités de l’allemand Nagel en Italie, en Belgique et aux Pays-Bas. En tout cas, la baisse de ses résultats (résultat net part du groupe à – 62 %) au premier semestre n’a pas refroidi les ardeurs de Stef en matière de croissance externe. Si l’autorité allemande de la concurrence accorde son feu vert à l’opération, le groupe présidé par Stanislas Lemor mettra la main sur cinq sites de Nagel.
Des accords de distribution réciproques
Dans le même temps, il étoffera son portefeuille d’un volume d’affaires supplémentaires de 95 M€ (CA de 3,4 Md€ en 2019) et son effectif de 200 nouveaux collaborateurs. Les deux protagonistes annoncent avoir également signé des accords de distribution réciproques. Ils permettront au groupe Nagel d’utiliser le réseau de distribution du groupe Stef pour ses opérations en Italie, en Belgique et aux Pays-Bas, et au groupe Stef d’offrir à ses clients dans ces trois pays une meilleure couverture et de meilleurs services vers l’Allemagne, l’Europe centrale et l’Europe du Nord.
"Ce projet s’inscrivait dans le cadre de notre stratégie européenne d’optimisation, grâce à laquelle nous entendons nous concentrer de manière systématique sur nos principaux pays et leur développement. Pour les pays présentant un moindre potentiel de croissance pour notre groupe, nous avons toujours eu à cœur de choisir les meilleurs partenaires, dans l’intérêt de nos employés et de nos clients", a déclaré Carsten Taucke, le patron du groupe Nagel. "L’intégration de ces cinq nouvelles implantations nous permettra d’apporter une plus-value supplémentaire aux clients de nos réseaux italien, belge et néerlandais", a ajouté Stanislas Lemor. La transaction entre Stef et Nagel doit être officialisée en janvier prochain.
