Le feuilleton continue. Dernier rebondissement : la décision du tribunal administratif de Paris d’annuler l’arrêté municipal du 18 octobre 2016 relatif à la fermeture de la circulation des voies sur berges sur la rive droite.
Sauf que la maire de Paris, Anne Hidalgo, n’a pas dit son dernier mot. "Avec mon équipe, nous avons décidé de faire appel de cette décision et de prendre sans attendre un nouvel arrêté de piétonnisation", a-t-elle indiqué dans un communiqué de presse publié le 21 février.
Les opposants sortent du bois
De quoi faire bondir la Région Île-de-France, qui estime que "le projet avait été adopté sur le fondement d’une procédure irrégulière", et le département des Hauts-de-Seine, qui rappelle que la Ville de Paris, a "omis de prendre en considération, et de signaler les effets de report qu'induirait la fermeture de la voie Georges Pompidou sur le trafic : la pollution et les nuisances sonores de nombreux autres itinéraires, des effets dont les habitants des Hauts-de-Seine, subissant la surcharge de l'A86 et du réseau routier structurant du département, peuvent pourtant attester".
Farouchement opposés à la fermeture des voies sur berges, les départements des Yvelines, de l'Essonne, du Val-d'Oise et de Seine-et-Marne, ne devraient pas tarder à dégainer eux aussi.