"Le groupe GPC est présent dans le maritime, l’aérien (transit import/export), l’entreposage logistique et le pilotage de flux. Le groupe dispose d’implantations à Molsheim, Troyes, Roissy et au Havre ; il a réalisé un chiffre d’affaires de 12 M€ en 2016.
Un manque de visibilité sur le general cargo
En son sein, la société Feidt Transports et Logistique a en charge le transport et l’affrètement, qui représentent à ce jour le quart de l’activité du groupe. Cette filiale a généré un volume d’affaires de 2,9 M€ l’an dernier. Je note une baisse des volumes et une pression à la baisse sur les prix.
Nos clients sont présents dans le textile, l’industrie, l’agroalimentaire, les vins et spiritueux. Certains chargeurs, qui restent des cas particuliers, ont fait le choix d’abandonner le mode routier au profit du ferroviaire.
À l’évidence, notre problématique demeure le manque de visibilité pour le business du general cargo. Nous maîtrisons seulement les trafics sous forme de relais car le véhicule est payé complet ou non complet.
Eviter les autoroutes pour éviter les surcoûts
En matière d’infrastructures, nous interdisons la plupart du temps à nos conducteurs d’emprunter les autoroutes afin d’éviter les surcoûts. J’ignore si l’écotaxe reviendra sur le devant de la scène après la présidentielle. Seule certitude, il ne faut pas que les transporteurs soient pris en otage et fassent l’avance de trésorerie. C’est le système de calcul aléatoire de la taxe qui a été remis en cause en 2014.
En France, le transport routier est un métier contraignant de plus en plus réglementé. Je déplore un inconvénient de taille : le poids des taxes, si vous souhaitez céder votre entreprise à vos enfants. Résultat, il est difficile d’investir et de moderniser notre outil de travail. Les entreprises allemandes, qui sont également familiales, n’ont pas une pression fiscale aussi forte en matière de cession d’entreprises."
