Dans une Lettre ouverte signée Aline Mesplès, sa présidente, et adressée aux autres présidents de fédérations professionnelles le 6 mars, l’OTRE a lancé "un appel à l’ensemble des organisations professionnelles du transport routier pour interpeller, collectivement, les candidats à l’élection présidentielle sur l’avenir de nos métiers".
Déjà un livre blanc
Comme le souligne Aline Mesplès dans sa Lettre ouverte, la plupart des fédérations professionnelles – y compris l’OTRE avec son propre document – ont déjà planché sur des plateformes de revendications sectorielles destinées aux équipes de campagne des candidats à l’élection présidentielle.
TLF s’en est acquitté au travers d’un Livre blanc émanant du Comité Transport et Mobilité du Medef auquel l’organisation est liée, tout comme la FNTR. Et cette dernière achève de boucler sa propre plateforme. "Le document est en cours d’impression", annonce Florence Berthelot.
Une opération de communication
La déléguée générale de la FNTR s’étonne de la manière avec laquelle l’OTRE a procédé. "Nous avons appris l’existence de cette lettre par un tweet, lundi. Il n’y a pas eu de démarche téléphonique au préalable. Pour moi, cela ressemble à une opération de communication".
De son côté, Claude Blot estime que le Livre blanc du Medef "est largement suffisant à ce stade de la campagne électorale". Le vice-président de TLF se dit spectateur "des coups que se portent la FNTR et l’OTRE. On est en dehors de tout cela. Peut-être un jour parviendrons-nous à l’union. Mais là, ce n’est pas l’heure", lâche Claude Blot.