Depuis le 1er juin 2017, les inspecteurs néerlandais, belges et luxembourgeois peuvent effectuer des contrôles conjoints de camions et de bus dans les trois pays. Une nouveauté liée à l'entrée en vigueur du traité de Liège, un accord signé en octobre 2014 afin de garantir une même application des règles de contrôle routier au Benelux.
Ce traité devait être ratifié par les parlements des trois pays avant d'entrer pleinement en vigueur. Durant la phase transitoire, les inspecteurs ont déjà commencé à coopérer. Mais s'ils étaient issus d'un pays voisin, ils ne pouvaient agir qu'en qualité d'observateurs. Désormais, "ils peuvent exercer l'ensemble de leurs compétences", précise un communiqué du ministère luxembourgeois du Développement durable et des Infrastructures.
Des résultats jugés prometteurs
De nouvelles actions de contrôle sont d'ores et déjà prévues, annonce le ministère, précisant que durant la phase de transition, "huit importants contrôles Benelux ont déjà eu lieu sur 543 véhicules". À cette occasion, 218 infractions ont été constatées.
Au-delà de ces résultats, les trois pays tirent un bilan positif de la coopération, qui permet d'harmoniser les contrôles mais aussi de réduire les coûts, grâce à l'échange de matériel et la mutualisation des compétences du personnel. "Tous ces éléments contribuent au renforcement de la lutte contre le dump
ing social dans le secteur des transports", estime le ministère luxembourgeois, rappelant que "le traité prévoit expressément la possibilité d'adhésion d'autres pays".