Aline Mesples: ''nous avons interpellé les candidats sur les problématiques de concurrence déloyale''

Aline Mesples, présidente de l'OTRE

Aline Mesples, présidente de l'OTRE,s’est elle aussi saisie de l’élection présidentielle pour interpeller les candidats sur les sujets qui lui tiennent à cœur.

Crédit photo David Delion
L’OTRE, par la voix de sa présidente, Aline Mesples, s’est elle aussi saisie de l’élection présidentielle pour interpeller les candidats sur les sujets qui lui tiennent à cœur.

L’Officiel des Transporteurs : Avez-vous réussi à obtenir un retour de l’ensemble des candidats ?

Aline Mesples : Pour être honnête, nous avons touché les 5 candidats qui ont participé au premier débat. Nous devons, par ailleurs, rencontrer Nicolas Dupont-Aignan car il jouit d’une certaine cote auprès de certains de nos adhérents.

L'O.T. : Dans la hiérarchie des dossiers les plus sensibles, lequel avez-vous mis le plus en avant ?

A. M. : Le premier des dossiers sur lequel nous avons interpellé les candidats concerne les problématiques de concurrence déloyale. Nous avons connaissance, en effet, au plan européen, de projets qui ne vont pas dans le sens de l’intérêt de notre profession. La présidence maltaise semble vouloir avancer très vite sur le dossier du détachement de personnel.

L'O.T.:  Entre libéralisation et régulation du marché, quelle est la tendance chez les candidats que vous avez sollicités ?

A. M. : Il existe 3 types de réponses. Les antieuropéens (Marine Le Pen, Dupont-Aignan) disent qu’il n’y aura plus d’Europe, que l’on fermera les frontières et que, par conséquent, il ne sera plus question de détachement de personnel.

Il y a aussi la position des libéraux, favorables au maintien d’une économie très libre (même s’ils se montrent réceptifs à nos revendications). Et il y a le camp de ceux qui sont des Européens convaincus (le PS et Emmanuel Macron) mais qui considèrent que l’Europe doit être réformée au travers, notamment, d’une certaine régulation.

Nous n’avons pas obtenu de réponses de l’équipe de Jean-Luc Mélenchon alors que, dans le camp Fillon, nous sommes toujours dans l’attente de l’arbitrage politique.

L'O.T. : Vous avez récemment appelé, pour les élections, à la constitution d’une sorte de front uni des fédérations professionnelles. Visiblement sans succès…

A. M. : Oui, cet appel à l’union a fait un flop. C’est grave pour la profession. Il est regrettable que nous n’ayons pas été capables d’organiser une rencontre avec les représentants des candidats. On n’est pas obligé d’avoir des idées communes : il s’agissait simplement de mettre sur pied un événement commun.

On aurait alors répondu, je pense, à la demande des transporteurs. On ne l’a pas fait. J’espère que, dans 5 ans, on y parviendra.

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