Eurotunnel a obtenu le feu vert de l'Autorité de la concurrence pour la reprise de certains actifs de SeaFrance, mais sous conditions. Des risques d’atteinte à la concurrence ont été identifiés dans le domaine du transport de marchandises.
L’Autorité de la concurrence a rendu son verdict. Elle dit oui à la reprise de certains actifs de SeaFrance par Eurotunnel. Mais l’exploitant du Shuttle a dû prendre un certain nombre d’engagements dans le secteur du transport de marchandises.Désigné comme repreneur des actifs de SeaFrance par un jugement du tribunal de commerce de Paris rendu le 11 juin 2012, Eurotunnel a notamment mis la main sur trois navires, le Nord-Pas-de-Calais, le Berlioz et le Rodin, ce qui lui a permis de lancer le 20 août une activité de transport transmanche par ferry, sur la ligne Calais-Douvres, sous le nom de My Ferry Link.
L'Autorité a d'abord examiné dans quelle mesure l'acquisition des actifs pourrait permettre à Eurotunnel d'augmenter ses prix ou de dégrader la qualité de ses services du fait du report d'une partie de la demande sur les ferries de My Ferry Link. "L'Autorité a écarté ce risque, estimant qu'en cas d'augmentation des prix des services de transport…
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