Eurotunnel renonce à son activité de ferries sur le Détroit pour la partie passagers. En revanche, le groupe souhaite poursuivre et développer l'activité fret pour ses clients transporteurs routiers en exploitant des navires dédiés, "de façon coordonnée avec le Lien Fixe".
Trois ans après s'être lancé dans l'aventure maritime sous le label MyFerryLink, en exploitant les navires de l'ex-SeaFrance, Eurotunnel va jeter l'éponge. Le groupe a officiellement annoncé dans un communiqué publié le 7 juin 2015 qu'il allait "finaliser la vente de ses principaux actifs maritimes", à savoir les navires Berlioz et Rodin.Eurotunnel a retenu l'offre présentée par DFDS pour la location vente de ces navires. "J'ai considéré que c'était la solution la plus satisfaisante ou en tout cas la moins mauvaise, dans la mesure où elle permet de maintenir le Berlioz et le Rodin sur le Détroit et donc de trouver la meilleure solution possible pour les emplois", a précisé Jacques Gounon, le Pdg de groupe Eurotunnel, lors d'une conférence de presse.
Une gestion coordonnée
Sous la pression des décisions de l'autorité de la concurrence britannique, Eurotunnel a donc fini par lâcher l'affaire… mais pas…
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