Le tribunal de Commerce de Paris a prononcé le redressement judiciaire des 11 filiales hexagonales de Necotrans, groupe français de logistique portuaire, branches qui constituent la holding. Ceci exclut les filiales internationales qui "vont continuer à fonctionner normalement, préservant ainsi l’activité et l’emploi en Afrique", précise le groupe dans un communiqué de presse publié le 30 juin.
Une tension de trésorerie
"Cette restructuration était indispensable pour améliorer notre rentabilité et, à terme, modifier la structure capitalistique de Necotrans, à 100 % familiale", explique Grégory Quérel, président de ce groupe qui revendique un chiffre d’affaires de 835 M€ en 2016, essentiellement réalisé en Afrique. En parallèle, Necotrans évoque une "tension de trésorerie liée à la chute des cours des matières premières et une baisse du fret maritime".
Des candidats en lice
Pour l’heure, trois candidats se sont déjà manifestés et les discussions "vont s’engager pour trouver un accord sur le périmètre des activités reprises, leur valorisation et l’emploi", indique le groupe.
En réalité, la décision du tribunal de Commerce de Paris fait suite à une demande du groupe qui recherche un partenaire stratégique et a engagé une cession d’actifs depuis décembre 2016. Quelques semaines avant le lancement de la procédure, il avait reçu une offre du groupe agro-industriel et de négoce Olam qu’il avait refusée le 19 juin. Pour autant, Necotrans ne semble pas avoir complètement fermé la porte à ce potentiel repreneur puisqu’il l’invite "à réitérer son offre dans le cadre du redressement judiciaire".
