Les compagnies japonaises K Line, NYK et NOL prévoient de fusionner leurs activités dans le transport maritime de conteneurs. Elles ont annoncé la création d’une joint venture qui démarrerait ses activités le 1er avril 2018.
Fusion, alliances… Tous les armements cherchent des solutions pour enrayer la crise majeure que traverse le transport maritime de conteneurs. Une crise encore illustrée récemment par la faillite d'Hanjin.Les trois principales compagnies japonaises, K Line, NYK et NOL, ont ainsi signé le 30 octobre un accord qui prévoit la création d’une joint venture pour rassembler leurs activités respectives dans le conteneur, y compris l’exploitation de terminaux portuaires en dehors du Japon.
Une vague de rapprochements
Les trois compagnies attendent de cette opération des économies d’échelle et une densification du réseau permettant d’améliorer la compétitivité de l’ensemble. Les synergies attendues sont évaluées à près d'un milliard d'euros par an.
Ces deux dernières années, le ralentissement de la croissance et l’arrivée massive de navires sur le marché ont "déstabilisé l’industrie" et durement affecté la rentabilité des armements. Une tendance qui pousse à la concentration.…
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