LDA cherche à vendre le terminal multivracs qu'il exploite depuis 2009 à Cherbourg. Le trafic charbonnier attendu n'a pas été au rendez-vous, et le projet des énergies marines renouvelables lui a ravi l'attention du port.
Louis Dreyfus Armateur (LDA) a mis son terminal multivracs de Cherbourg à vendre. Ouvert il y a cinq ans sur le terre-plein des Mielles, le site devait à l’origine accueillir un terminal charbonnier qui devait voir passer sur ses 6 ha pas moins de 4 Mt de charbon par an.Or en 2013, seuls 320 000 t sont passées par Cherbourg. Un chiffre qui a permis toutefois trois rotations par semaine vers la région parisienne et notamment le terminal de Genneviliers.
Des pertes importantes pour LDA
Pas de quoi satisfaire l’armateur qui a perdu, depuis son implantation à Cherbourg il y a cinq ans, près de 13 millions d'euros.
À l’époque, le projet de LDA de faire de Cherbourg un hub pour l’exportation du charbon avait suscité une levée de bouclier localement et notamment auprès des riverains du port de commerce et de certains industriels.
De plus, la conjoncture économique peu propice au charbon – mais aussi et surtout le projet de développement des énergies marines renouvelables…
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