La Turquie a interdit l'importation des déchets à base de polymère, matériau utilisé dans la fabrication de nombreux biens en plastique, à la suite du tollé provoqué par la publication des images des déchets en provenance d'Europe finissant dans des fossés et posant un défi environnemental majeur dans le pays.
Une notice publiée le 18 mai 2021 dans le Journal officiel par le ministère du Commerce turc a retiré les polymères de la liste des déchets autorisés à être importés en Turquie. Ces derniers sont utilisés dans la fabrication d'objets quotidiens comme des sacs, des contenants alimentaires et de boissons, des ustensiles de cuisine ou des jouets, fréquemment trouvés parmi les déchets plastiques.
La Turquie était devenue, depuis 2019, la principale destination pour les déchets venus d'Europe, permettant à l'industrie du recyclage d'y prospérer. Mais la publication des images d'emballages plastiques venus de l'Europe et jetés dans des fossés ou au bord des routes a provoqué un tollé dans le pays. Ces déchets, censés être recyclés, étaient parfois brûlés, s'évaporant dans des volutes de fumées toxiques. "La Turquie est devenue la poubelle de l'Europe", ont titré de nombreux journaux turcs.
447.000 tonnes exportées par l’UE en 2020
En 2019, la Turquie importait environ 48.500 tonnes de déchets par mois, contre 33.000 tonnes en 2018, selon Eurostat. La Turquie est devenue la principale destination des déchets britanniques après l'interdiction par la Chine de l'importation de nombreux types de plastique en 2017, selon un rapport publié en mai par Greenpeace. "Les États membres de l'UE ont exporté vingt fois plus de déchets plastiques vers la Turquie en 2020 qu'en 2016, le volume passant de 22.000 tonnes à 447.000 tonnes", a indiqué le rapport.
Pour les défenseurs de l'environnement, la gestion de ces déchets souffrait d'un manque de transparence et de contrôle. La décision de la Turquie pourrait radicalement changer la donne pour le marché mondial du recyclage. La notice du ministère donne aux entreprises 45 jours pour terminer les procédures douanières pour les déchets déjà en transit, mais qui n'étaient pas encore arrivés en Turquie.
La Turquie était devenue, depuis 2019, la principale destination pour les déchets venus d'Europe, permettant à l'industrie du recyclage d'y prospérer. Mais la publication des images d'emballages plastiques venus de l'Europe et jetés dans des fossés ou au bord des routes a provoqué un tollé dans le pays. Ces déchets, censés être recyclés, étaient parfois brûlés, s'évaporant dans des volutes de fumées toxiques. "La Turquie est devenue la poubelle de l'Europe", ont titré de nombreux journaux turcs.
447.000 tonnes exportées par l’UE en 2020
En 2019, la Turquie importait environ 48.500 tonnes de déchets par mois, contre 33.000 tonnes en 2018, selon Eurostat. La Turquie est devenue la principale destination des déchets britanniques après l'interdiction par la Chine de l'importation de nombreux types de plastique en 2017, selon un rapport publié en mai par Greenpeace. "Les États membres de l'UE ont exporté vingt fois plus de déchets plastiques vers la Turquie en 2020 qu'en 2016, le volume passant de 22.000 tonnes à 447.000 tonnes", a indiqué le rapport.
Pour les défenseurs de l'environnement, la gestion de ces déchets souffrait d'un manque de transparence et de contrôle. La décision de la Turquie pourrait radicalement changer la donne pour le marché mondial du recyclage. La notice du ministère donne aux entreprises 45 jours pour terminer les procédures douanières pour les déchets déjà en transit, mais qui n'étaient pas encore arrivés en Turquie.