La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) vient de sortir son étude annuelle sur les transports maritimes. Cette étude passe au crible le développement des ports, les nouveautés réglementaires ou l’évolution des taux de fret mais aussi la connectivité du secteur.
Cinq pays à la pointe
En 2016, la Cnuced a ainsi identifié cinq pays qu’elle estime les mieux connectés au monde :
- le Panama pour la zone Amérique du Sud ;
- le Maroc pour la zone Afrique ;
- la Chine pour la zone Asie ;
- Singapour pour la zone Asie du Sud-Est ;
- le Sri Lanka pour le continent indien ;
- les Émirats arabes unis pour la zone Moyen-Orient.
Un classement qui repose sur un indice que l’organisme utilise depuis 2004 et qui prend en compte le nombre de navires déployés au départ et à destination de chaque pays, leurs capacités conteneurisées, le nombre de services déployés et la taille des navires ainsi que le nombre d’armateurs présents sur des services réguliers.
Un accès aux marchés mondiaux
Plus localement, la Cnuced dresse aussi un palmarès des 25 pays européens les mieux interconnectés. Si le trio de tête est constitué de lignes reliant les Pays-Bas à la Grande-Bretagne et à la Belgique ainsi que le Royaume-Uni à la Belgique, la France figure en 10e position sur des liaisons avec l’Espagne, en 17e position pour des liaisons avec la Belgique et en 20e position sur les liaisons avec l’Allemagne.
Sur cette thématique, la conclusion de la Cnuced semble sans appel : "la connectivité insuffisante des transports maritimes continue de compromettre l’accès des petits pays économiquement faibles aux marchés mondiaux. La solution de ce problème passe par la modernisation des ports maritimes et des systèmes de cabotage et la réforme des procédures douanières et des autres procédures d’importation et d’exportation de ces pays".