Sans échapper à la sanction du marché, l'armateur allemand de porte-conteneurs s'en sort cependant mieux, comme à chaque fois. Mais les profits se sont disloqués au contact de la baisse de la demande et de l'altération des taux de fret, qui résistent néanmoins sur les trades où Hapag-Lloyd aligne des moyens.
Hapag-Lloyd n’échappe à la sanction du « retour à la normalisation », comme les transporteurs nomment pudiquement le retournement de conjoncture. Ses résultats financiers dévissent, sans surprise, sur tous les indicateurs à l’instar de ses concurrents, mais l’armateur allemand de porte-conteneurs, connu pour son orthodoxie financière, est encore une fois à la hauteur de sa réputation.La chute est plutôt moins sévère que pour d’autres. C’est en tout cas mieux que Maersk. Le premier semestre 2023 se solde ainsi par un bénéfice d’exploitation avant amortissements et dépréciations…
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