Le marché du carbone, le levier phare de l’UE

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« Ensemble nous allons faire de l’Europe le premier continent neutre climatiquement », s’est enflammée la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, après l’adoption par le Parlement européen, en avril, de l’essentiel du plan climat de l’UE dont la pierre angulaire est la réforme du marché carbone et la taxe aux frontières. Pour couvrir leurs émissions de CO2, les producteurs d’électricité et les industries énergivores (sidérurgie, ciment…) de l’UE doivent aujourd’hui acheter des droits à polluer sur le marché européen des quotas d’émissions. Créé en 2005, le système d’échange de ces quotas, connu sous l’acronyme ETS (Emissions Trading System) ou SCEQE, s’applique actuellement à 40 % des émissions du continent. Le total des quotas créés par les états baisse au fil du temps pour inciter l’industrie à émettre moins. La réforme prévoit une accélération de ce rythme avec, d’ici 2030, une baisse de 62 % par rapport à 2005. Le marché carbone s’étendra progressivement au secteur maritime, aux vols aériens intra-européens et, à partir de 2028, aux sites d’incinération de déchets, sous réserve d’une étude favorable rendue par Bruxelles. Un second marché du carbone (ETS2) est prévu pour…
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