CII, une norme controversée

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La formule de calcul du CII divise les chapelles. Basée sur le port en lourd du navire (c’est-à-dire sa capacité) et les distances de navigation annuelles, les organisations professionnelles estiment que ces critères ne permettent pas de refléter la véritable intensité carbone (émissions par tonne-mille de cargaison) du navire. Avec cette approche, pas de différence entre les navires bien remplis et ceux qui naviguent à moitié vides. Les représentants des exploitants de navires auraient en effet préféré que la cargaison réellement transportée soit un paramètre de référence. « Dans l’état actuel des choses, la méthodologie proposée pourrait conduire à des situations dans lesquelles la cote d’un navire se détériorerait simplement parce qu’il passe plus de temps au port », a tonné MSC, le leader mondial du transport de conteneurs, sorti de sa légendaire discrétion pour démontrer l’absurdité du système selon laquelle un navire aurait intérêt à faire des ronds lentement plutôt que d’attendre au mouillage.Cinq organisations maritimes et deux États du pavillon – ICS (International chamber of shipping), Bimco, Intertanko (pétroliers), WSC (World Shipping Council) et Interferry (ferries) et…
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Décarbonation: un voyage au long cours

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