Publié le : Dernière Mise à jour : 15.01.2024Par : Adeline DescampsLecture : 2 min.
Les propriétaires et exploitants de navires devront finaliser dès cette année des décisions d’investissement qui auront un impact sur les émissions de gaz à effet de serre pour les 25 à 30 prochaines années, soit la durée de vie d’un navire. À en juger par le bilan des commandes passées l’an dernier, des arbitrages commencent à s’opérer.« 2023 devrait résoudre la grande énigme du transport maritime: le choix du carburant pour la prochaine génération de navires », avait avancé, dès les premiers jours de l’année, Carl Schou, président de Wilhelmsen Ship Management, convaincu de la montée en puissance du méthanol dans les arbitrages à venir.Biométhane liquéfié ou Bio-GNL, biocarburants, e-fuels, méthanol, ammoniac, etc., quel que soit le carburant de rupture conforme à l’OMI 2050, les principaux obstacles à son adoption restent la disponibilité, la compétitivité et la maîtrise de la technologie. L’intensité carbone du transport maritime à réduire de 40 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2008 – dont la mesure diffère de celle d’une simple réglementation sur les émissions – fait tousser. D’où la ruée pour des valeurs éprouvées tel que le GNL et/ou la conviction de plus en plus partagée…
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