Le conventionnel en perdition à Anvers

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Le port scaldien doit reconnaître une défaite. Le conventionnel/breakbulk, qui a toujours constitué un de ses points forts, a chuté de 18 % en 2019. Un repli surtout manifeste dans le transport des aciers. En cause, selon le CEO du port, Jacques Vandermeiren, la politique anti-dumping pratiquée par les États-Unis, les guerres commerciales et le ralentissement généralisé de l’économie mondiale.

Le breakbulk n’en est pas à ses premières contre-performances. Les agents, opérateurs, armateurs, impliqués sur ce marché, font preuve de réalisme. La flotte vieillissante des MPV les exclut d’emblée. Mettre en conformité leur flotte avec la réglementation OMI sur la teneur en soufre des carburants marins générerait des investissements trop conséquents. Les navires consommant du fuel à basse teneur en soufre sont trop chers à l’affrètement. Dans ces conditions, les sidérurgistes américains sont en mesure de concurrencer les produits européens. Les techniques de manutention, obsolètes, pénalisent la productivité. En outre, le conteneur, armé de tous les réseaux logistiques nécessaires, poursuit son offensive, concurrençant de plus en plus le conventionnel. D’aucuns plaident en faveur d’une consolidation poussée tant du côté des armements – un mouvement lent – que du côté des prestataires de services logistiques.

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