« Nous savons depuis un moment que le secteur va être fortement touché, en particulier le segment des conteneurs », rappelle Christian Schadow, responsable de l’économie portuaire à la direction fédérale du grand syndicat des services Verdi: « Eurogate, qui mène actuellement divers projets pilote avec des grues et des chariots autonomes, a calculé que ces évolutions pouvaient toucher près de la moitié des emplois, soit 2 500 personnes. Nous avons donc vite compris qu’il allait falloir prendre les choses en main et se serrer les coudes pour éviter la casse sociale ». À l’instar de la Confédération des syndicats allemands (DGB), le syndicat Verdi est favorable à l’arrivée de ces nouvelles technologies dans l’entreprise. Mais il estime que la meilleure approche est d’investir une partie des bénéfices générés par l’automatisation dans la requalification des salariés. Pour sa part, la direction du manutentionnaire, qui craint une pénurie…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?