Le méthanol et l’hydrogène sont incontestablement dans la communauté maritime, du moins scientifique, les stars des carburants alternatifs. Ils sont à peine développés qu’on rêve déjà du vertueux « gas-to-liquid ». Le procédé, qui consiste à transformer du gaz naturel en carburant classique dans les moteurs diesel à température et pression constante, est réputé biodégradable dans le milieu marin, inodore, et sans retrofit des moteurs (en France, des compagnies fluviales l’utilisent déjà, Shell étant le principal distributeur).Le méthanol fait l’objet de projets pilote et de coopérations, comme entre la Suède (projet GreenPilot à Göteborg) et Singapour (Methanol Institute et la Nanyang Technological University), associés pour éprouver le dénommé CH3OH par Mendeleïev en tant que combustible marin à bord d’un navire de plaisance pendant quelques mois (rendement énergétique, viabilité à l’épreuve…
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