Il n’est pas nécessaire de gaspiller l’argent des contribuables britanniques, a réagi l’armateur belgo-luxembourgeois CLdN (Compagnie luxembourgeoise de Navigation) du groupe Cobelfret alors que le ministère britannique des transports annonçait des contrats d’une valeur de 120 M€ avec des compagnies pour s’assurer des services ro-ro complémentaires en anticipation d’une sortie du Royaume-Uni sans accord.Loin de la confusion ambiante, CLdN/Cobelfret mène une stratégie « Brexit » qui lui est propre sur un marché qui le concerne directement. L’armement short sea ro-ro européen aligne en effet une flotte de 27 rouliers avec des capacités de 3 500 à 7 800 ml assurant des lignes régulières directes entre ses propres terminaux à Zeebrugge (sa base principale en Europe du Nord), Rotterdam/ Flessingue, Londres/Purfleet, Killingholme, et Dublin (Irlande), Göteborg (Suède), Esbjerg et Hirsthals (Danemark), Porto, Santander (péninsule ibérique), soit au total 100 départs hebdomadaires.…
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