« L’Italie ne doit pas devenir une colonie ». Pour Matteo Salvini, grand « manitou » de la Ligue, vice-président du Conseil italien et ministre de l’Intérieur, le mémorandum signé le 23 mars entre l’Italie et la Chine à la Villa Madama, la résidence d’accueil des chefs d’État étrangers à Rome, pose problème.Par ce protocole portant sur 19 accords institutionnels et 10 contrats commerciaux d’une valeur de 2,5 Md€, l’Italie est devenu le premier pays membre du G7 à s’inscrire dans le vaste programme de nouvelles routes de la soie peaufiné par le président chinois Xi Jinping, qui consiste à tisser une gigantesque toile mondiale d’infrastructures maritimes et terrestres et à doper ses échanges commerciaux avec le Vieux Continent.« Oui aux exportations mais la sécurité doit primer sur l’intérêt commercial », a répété Matteo Salvini avant la signature de l’accord. Le ministre de l’Intérieur…
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