Face à la crise et aux évolutions réglementaires, la formation professionnelle dans le TRM renouvelle ses approches. E-learning, mutualisation, formations de demandeurs d'emploi et de tuteurs tentent de mieux répondre aux besoins.
"Depuis la mi-2012, l'activité des entreprises de TRM enregistre une baisse de 15%. Les chefs d’entreprises ont du mal à donner priorité à la formation car ils cherchent d’abord à payer les salaires". Jean-Benoît Sangnier, responsable des affaires sociales chez TLF, résume ainsi la morosité ambiante dans la branche. L'Opca-Transports propose aux entreprises de former leurs salariés en inactivité, mais rencontre un autre obstacle : "Pour en bénéficier, il faut avoir déposé une déclaration de chômage partiel auprès de la Direccte. Or, dans la branche, beaucoup craignent de le faire".Confrontés à des difficultés économiques, nombre de transporteurs s’en tiennent aux formations obligatoires. "Sur le principe, ils veulent des salariés bien formés, parce que c’est un élément d’attractivité et de fidélisation, commente Erwan Poumeroulie, délégué aux affaires juridiques et sociales de la FNTR. Mais qui dit formation, dit aussi changement de coefficient et…
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