C’était la dernière condition au lancement des appels d’offres pour les marchés des travaux de la future ligne ferroviaire Lyon-Turin. Le Sénat a adopté le 26 janvier, le projet d’accord d’approbation entre les gouvernements français et italiens pour l'engagement des travaux définitifs de la section transfrontalière de la future ligne. Un texte qui avait déjà reçut le feu vert de l’Assemblée nationale le 22 décembre dernier après un engagement de la procédure accélérée, prévoyant une seule lecture au Parlement.
Dans une interview publiée ce jeudi par Les Echos, Jean-Jacques Gounon, Pdg d’Eurotunnel et président du Comité pour La Transalpine regroupant les soutiens du projet, rappelle que ce futur tunnel constituera le "seul corridor qui permettra de relier par train l'Europe de l'Est à l'Espagne et au Portugal." A ses yeux, il soutiendra surtout le fret ferroviaire qui, selon lui, souffre "d'une situation conjoncturelle liée aux difficultés du groupe SNCF" constatant que "partout ailleurs en Europe, le transport de marchandises par train se développe."