Les lignes capillaires, déterminantes pour le fret ferroviaire, pourraient, pour partie, être pérennisées grâce à la multiplication des co-financements public-privé. Le premier d'entre eux a été inauguré le 9 mai 2016 à Montoire-sur-le-Loir (Loir-et-Cher).
Longtemps resté en attente pour cause, notamment, de difficultés budgétaires, le dossier de pérennisation des lignes capillaires connaît des avancées qui pourraient s'avérer décisives pour le transport ferroviaire de marchandises. C'est, en effet, la mise en place, pour la première fois en France, d'un co-financement public-privé qui a permis de sauver la ligne Vendôme-Montoire-sur-le-Loir-Troo.Principal utilisateur de la ligne, le chargeur Axéréal a accepté de prendre en charge 30% du coût de la rénovation de la ligne s'élevant au global à 4 millions d'euros. Les autres partenaires de l'opération réunis en gare de Montoire-sur-le-Loir le 9 mai 2016 incluaient la Région Centre-Val-de-Loire, SNCF Réseau et l'AFITF, le département du Loir-et-Cher, la Communauté du Pays-de-Vendôme, la Communauté de Communes Vallées Loir et Braye et la Ville de Vendôme. Sans oublier le Train Touristique de la Vallée du Loir, autre utilisateur…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?