Le président de l'Autorité de régulation ferroviaire (Araf), Pierre Cardo, a pris parti pour une séparation plus claire entre RFF, qui gère les infrastructures, et la SNCF qui les exploite. Une nouvelle pierre au débat sur le rail français.
Un regroupement de la SNCF et de RFF au sein d'une holding comporterait des inconvénients, a affirmé le président de l'Autorité de régulation ferroviaire (Araf), Pierre Cardo, en présentant le 13 mars 2012 le premier bilan de l'Autorité créée en 2009. Pour Pierre Cardo, la dette de RFF (28 milliards d'euros en 2010) risque en effet d'être requalifiée en dette d'État ce qui peut gêner les autorités européennes attachées à la claire séparation des fonctions de gestionnaire de l'infrastructure et d'opérateur ferroviaire.Pour le patron de l'Araf, ce modèle de gouvernance ferait aussi peser des incertitudes sur le coût des emprunts de la nouvelle entité : "seront-ils alignés sur les taux assez bas de RFF (autour de 4%, ndlr) ou rehaussés par la notation de la SNCF si elle devait contrôler la holding ?", s'est-il interrogé.
Les avantages de la séparation
Pierre Cardo a, lui, défendu les avantages d'un modèle séparant clairement les fonctions…
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