Un nouveau permis d’environnement pour l’aéroport de Bruxelles

Fin mars, l’aéroport de Bruxelles a décroché Brussels un nouveau permis d'environnement à durée indéterminée, délivré par la ministre flamande de l'Environnement Demir.

Crédit photo Aéroport de Bruxelles
L’aéroport de Bruxelles vient d’annoncer l’obtention d’un nouveau permis d’environnement, la validité de son permis actuel prenant fin l’été prochain. Ce permis peut notamment imposer des restrictions comme par exemple le nombre de mouvements annuels.
 

L’info. Fin mars, l’aéroport de Bruxelles a décroché Brussels un nouveau permis d'environnement à durée indéterminée, délivré par la ministre flamande de l'Environnement Demir. Le précédent opus perdant sa validité en juillet 2024, la plateforme aéroportuaire a décidé de prendre les devants.

“Ce permis permet à court terme la croissance et la poursuite du développement de l’aéroport qui continuera de renforcer sa connectivité tant pour les passagers que pour le fret, et tant au niveau européen qu'intercontinental”, indique l’aéroport de Bruxelles dans un communiqué de presse.

Le contenu. Le permis en question contient des restrictions d’exploitation comme par exemple la limitation du nombre de vol, en l’occurence à 240 000 mouvements par an qui “offrent une marge de croissance jusqu'en 2032, mais un ajustement sera nécessaire pour poursuivre la croissance par la suite”, précise l’autorité aéroportuaire.

Kezaco. En Belgique, le permis d’environnement est une autorisation d’exploiter une activité qui comporte un ou plusieurs installations classées, à savoir des installations qui risquent d’avoir un impact sur l’environnement ou le voisinage dans cas de particuliers notamment. Il contient l’ensemble des prescriptions techniques afin de limiter notamment les nuisances sur l’environnement.

La marche à suivre. Une fois le permis en poche, les restrictions d’exploitation ne peuvent intervenir qu’à l’issue d’une procédure définie par le règlement européen “Approche équilibrée”. L’objectif de cette procédure est de déterminer si les restrictions peuvent être imposées ou si elles doivent être adaptées.

“Si ces restrictions sont imposées, elles conduiraient à une réduction des activités de l'aéroport, ce qui aurait un impact important sur la connectivité du pays et le rôle socio-économique de l'aéroport, qui compte aujourd'hui 64 000 employés directs et indirects”, plaide l'aéroport de Bruxelles qui revendique 701 000 tonnes de fret traités en 2023.

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