Après la découverte de colis piégés expédiés en Grèce les 2 et 3 novembre 2010 en plus de ceux en provenance du Yémen, le débat est relancé sur la sûreté du fret aérien. Si de nouvelles mesures s'imposent, les professionnels souhaitent une riposte coordonnée.
La question de la sûreté du fret aérien est à nouveau posée après l'interception les 2 et 3 novembre 2010 d'une douzaine de colis piégés postés en Grèce, qui visaient plusieurs dirigeants européens ainsi qu'une série d'ambassades ou institutions. D'autant que cette découverte intervient quelques jours seulement après la neutralisation de deux autres colis suspects en provenance du Yémen et à destination des États-Unis.Ces tentatives d'attentats n'ont pas fait de victime. Mais force est de constater que, dans un cas comme dans l'autre, les terroristes ont réussi à déjouer en partie les mesures de sûreté en vigueur dans le fret aérien, puisque leurs expéditions se sont bel et bien retrouvées embarquées.
Un éventuel durcissement des règles
Du coup, le débat sur les procédures est relancé. La Commission européenne a annoncé pour le 5 novembre 2010 une réunion d'experts en matière de sûreté aérienne et d'explosifs, afin d'évaluer…
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