Le nuage de cendres du volcan islandais dans le ciel européen a fortement pénalisé le fret aérien de marchandises. Enquête auprès de transporteurs routiers spécialisés ou de grands opérateurs de messagerie et d'express.
Pour le transport de fret, l'éruption volcanique en Islande s’est traduite par des milliers de tonnes de marchandises en souffrance dans les entrepôts des compagnies aériennes. Si le fret aérien ne pèse que 3% des échanges internationaux en volumes et en poids, il représente en revanche 40% de la valeur de ces échanges compte tenu des frets transportés (produits pharmaceutiques, luxe, agroalimentaire haut de gamme…).En France, le fret aérien génère un volume d’affaires de 900 millions d'euros par an et emploie 25 000 personnes.
La route a pris le relais du ciel
Tout au long de la crise, les principaux protagonistes du secteur (UPS, Fedex, DHL, Air France Cargo) ont réagi en se tournant massivement vers le mode routier. Chacun a fait tourner ses moyens roulants en propre et a mobilisé ses sous-traitants dans toute l’Europe. "Les colis sont arrivés en temps et en heure. Mais c’est plus difficile pour l’express", résume-t-on chez UPS.
Chez DHL, on assure avoir…
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