Le nouveau mécanisme de surcharge carburant d'Air France Cargo-KLM Cargo est entré en vigueur le 1er septembre. Principales innovations : la prise en compte du temps de vol, l’utilisation du dollar comme base de calcul et la réintégration partielle du coût du carburant dans le taux de fret.
Le mécanisme de surcharge carburant élaboré par les compagnies aériennes au début des années 2000 sur la base d’un baril de pétrole à 17 $ (1 $ valait alors 1 €), est aujourd'hui complètement déconnecté des réalités du marché. Tous les professionnels partagent ce diagnostic, mais le groupe Air France est le premier à réagir. Il a présenté mi-juillet un nouveau dispositif entré en application le 1er septembre. Même si Air France-KLM s’en défend, cela traduit "une volonté de se détacher des pratiques du passé qui ont mené les grandes compagnies aériennes devant la justice", souligne un client de l’entreprise. Trois niveaux de surcharge
Premier fondement du nouveau dispositif : le seuil de déclenchement. La base de l’index est fixée à 550 $ la tonne de jet kérosène. Sachant qu’il faut multiplier environ par 10 le prix du baril pour obtenir le prix à la tonne, la base passe donc de 17 à 55 $…
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