Travail dissimulé : Gefco dans la tourmente

 Les personnes mises en examen ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire et ont dû payer des cautions de 4 000 à 10 000 euros.

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Le parquet de Vesoul (Haute-Saône) a indiqué samedi dernier que quatre cadres du transporteur français Gefco avaient été mis en examen, dans le cadre d’un système illégal de « prêt de salariés ». Cinq personnes ont déjà été poursuivies le vendredi précédent.

Au total, "neuf personnes sont mises en examen notamment pour recours en bande organisée au service d’une personne exerçant un travail dissimulé", dans cette affaire menée par l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI), révèle Lefigaro.fr, avec l’AFP. Les personnes mises en examen ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire et ont dû payer des cautions de 4 000 à 10 000 euros.

Des chauffeurs en transit dans des conditions indignes

Elles sont soupçonnées d’avoir créé deux sociétés en Slovaquie et deux en Pologne, qui auraient fourni des chauffeurs routiers étrangers à Gefco de manière illégale. Deux responsables de ces entreprises étrangères sont aussi poursuivis.Les gendarmes ont ainsi découvert 35 chauffeurs qui transitaient "dans des conditions indignes" sur une base logistique à Quincey (Haute-Saône), selon Emmanuel Dupic, procureur de Vesoul.

Les enquêteurs cherchent à savoir si Gefco était au courant de ces agissements, suspectant le transporteur d’avoir bénéficié d’un système illégal de "prêt de salariés". Ce mécanisme permet d’échapper au paiement des cotisations sociales en France. Le préjudice estimé par l’Urssaf s’élève à "800 000 euros entre 2015 et 2018", a ajouté le magistrat.

Lire également cet article sur www.franceroutes.fr

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