Après un premier bilan effectué en 2021, les organisations professionnelles FNTR, OTRE et Union TLF ont rendu le 12 mai 2022 une nouvelle série de conclusions intermédiaires sur les travaux de la task force sur la transition énergétique du transport routier.
Pour rappel, ce projet vise à établir une vision commune entre les constructeurs de véhicules, les énergéticiens chargés des réseaux d’avitaillement et les transporteurs dans le cadre d’un calendrier "réaliste et économiquement viable".
Toutes les parties prenantes devront contribuer
Selon la task force, la transition énergétique du transport routier engagera des investissements financiers importants auxquels toutes les parties prenantes devront contribuer : constructeurs, énergéticiens, pouvoirs publics, chargeurs, consommateurs, etc. La fourniture d’énergies alternatives pour alimenter une flotte dense de véhicules lourds ne comprend pas de difficulté particulière, à condition de veiller sur les effets conjoncturels ou géopolitiques.
Il subsiste une problématique sur la capacité du réseau électrique pour le raccordement de stations de recharge pour poids lourds sur l’ensemble du territoire. Selon les conclusions des travaux, le diesel restera majoritaire dans la plupart des usages au moins jusqu’en 2040. Cependant, le recours au biodiesel en usage exclusif et au biométhane permettra aux acteurs du transport routier d’accroître "significativement et immédiatement" la transition énergétique.
Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°3112-3113 du 20 mai 2022.