Mobilisation du 1er février : le gouvernement tente de déminer

Les représentants des organisations syndicales ont été reçus par le gouvernement le 26 janvier.   

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À l’issue d’une réunion le 26 janvier avec les organisations syndicales du transport, le gouvernement assure maintenir son soutien à la filière. De leur côté, les OS qui se sont réunies le 28 janvier ont décidé de lever leur appel à la mobilisation le 1er février.

Cette rencontre était réclamée il y a presque 15 jours par les organisations syndicales (OS) qui brandissaient la menace d'une mobilisation le 1er février si le gouvernement ne prenait pas position sur plusieurs dossiers encore en suspens. Les représentants de ces OS ont été reçus par le gouvernement le 26 janvier. À cette occasion, Jean-Baptiste Djebbari, ministre chargé des Transports, a "tenu à saluer encore une fois combien le transport routier est essentiel aux approvisionnements et à la continuité de l’activité économique dans le cadre de la crise de la Covid-19 et combien les salariés du secteur sont les maillons essentiels et indispensables de la chaîne logistique".

Restos routiers et Brexit

Sur le sujet de l’ouverture des restaurants routiers durant la période hivernale et dans un contexte de crise sanitaire, le gouvernement a laissé aux OS le soin d’enquêter et de signaler les territoires où l’offre serait insuffisante et d’identifier des établissements "susceptibles de compléter le maillage existant".

Le Brexit était également un sujet sur lequel les OS attendaient des réponses, en particulier sur les conditions d’attente à la frontière. "Les conditions d’attente (notamment tests, repas, isolement en cas de test positif) ont fait l’objet d’une attention particulière dans les discussions avec les autorités britanniques en vue de répondre aux besoins des conducteurs. Le ministre a rappelé qu’une task force est activée en permanence et peut intervenir en temps réel pour traiter des situations signalées."

Emploi et CFA

Interpellé sur l’emploi dans le secteur qui souffre notamment d’une pénurie de conducteurs, c’est dans la brèche de l’attractivité de la profession que s’est engouffré le ministre chargé des Transports. "Des travaux sont en cours sous l’égide de la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion concernant la reconnaissance des travailleurs de la deuxième ligne, ainsi que les discussions en cours relatives aux branches en tension." Enfin, le très sensible dossier du congé de fin d’activité (CFA), le ministre a confirmé le maintien du dispositif par l’État jusqu’en 2022 "afin de donner le temps à la discussion au sein de la branche."

Suite à cette rencontre, les OS se sont réunies le 28 janvier pour décider du maintien ou non de l'appel à la mobilisation du 1er février. Leur verdict : "la perspective d'une rencontre prochaine ainsi que le probable renforcement des mesures de confinement nous amènent là prendre la décision de suspendre le mouvement prévu le 1er février 2021 démontrant ses responsabilités dans la période actuelle."

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