"Je suis absolument révoltée car nous vivons une pandémie qui touche tout le monde et provoque une crise de l’économie mondiale. Malgré cette situation, certains acheteurs d’acteurs du CAC 40 refusent toute augmentation tarifaire. En fixant des tarifs à un ou deux ans sans vouloir y déroger, ils profitent purement et simplement de la misère de l’offre et de la demande. Or je défends ce qui est juste. En l’occurrence cela ne l’est pas ; il faut savoir faire preuve de courage pour refuser des conditions injustes.
Défendre les intérêts des petites entreprises
En tant que jeune cheffe d’entreprise, je suis généralement sensible à la défense des intérêts des petites entreprises, comme celle que je dirige. Je m’implique en tant que membre du conseil professionnel de l’Île-de-France de la FNTR afin d’expliquer quelles sont les conditions et les difficultés d’exercice au quotidien. Le sujet de la transition écologique est un bon exemple. Pour les petites entreprises, même si l’on y est fondamentalement favorable, elle est loin d’être aisée à mettre en œuvre.
Etre attentif aux conditions des dispositifs
Dans une entreprise qui compte cinq, dix voire quinze poids lourds, intégrer des véhicules industriels qui roulent avec des énergies alternatives n’est pas évident. En étudiant les dispositifs d’aides ou de taxes, on s’aperçoit rapidement qu’il faut être particulièrement attentif aux conditions qui ne sont pas forcément favorables aux acteurs de petites tailles.
Enfin, en tant qu’entreprise installée en Île-de-France, je suis solidaire des transporteurs qui rencontrent des difficultés de circulation, mais surtout de stationnement dans Paris. Il serait bon que les politiques soient plus au fait des problématiques des entreprises, en particulier de celles du transport routier de marchandises."
• Siège : Ballainvilliers (91)
• CA (2021) : 1,6 M€
• Effectif : 15 salariés dont 13 conducteurs
• Parc : 30 véhicules dont 15 moteurs
• Activité : travaux publics