Les services d’inspection routiers luxembourgeois, belge et néerlandais ont décidé d’échanger leurs données sur l'utilisation du tachygraphe et sur le respect des temps de conduite et de repos. Objectif : être plus efficace à moyens constants. Ces informations serviront notamment à dresser des profils d'entreprises de transport à risque. Un inventaire qui permettra de cibler davantage les contrôles sur les sociétés dont l’indice de risque est élevé.
De plus en plus de données partagées
Outre l’échange de données sur les infractions relatives au tachygraphe et aux temps de conduite et de repos, d'autres infractions devraient rapidement intégrer ce processus d’échanges. À terme, le partage de ces informations devrait se faire de manière automatisée.
Depuis le Traité de Liège qui a amorcé cette coopération entre les trois pays, neuf contrôles conjoints ont déjà été réalisés sur 658 véhicules, mettant en lumière 265 infractions.