Baromètre des risques 2022 : cyberattaques et interruptions d’activité sont en tête

Les perturbations des chaînes de production et d’approvisionnement ont notamment été liées à un engorgement inédit des ports à conteneurs en raison de la Covid-19.

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L’assureur Allianz vient de publier son Baromètre des risques 2022, pour l’année 2021. Dans son classement, les incidents cyber arrivent en tête pour la deuxième fois, talonnés par les interruptions d’activité puis par les catastrophes naturelles, qui passent de la sixième à la troisième place. La pandémie passe de la deuxième à la quatrième place.

"En 2021, les cyberattaques, les interruptions d’activité et perturbations de la chaîne d’approvisionnement, ainsi que les catastrophes naturelles, ont durement touché de nombreuses entreprises", résume l’assureur Allianz en préambule du Baromètre des risques 2022 qu’il vient de publier. Réalisée auprès de 2 650 experts, directeurs généraux, gestionnaires de risques, courtiers et assureurs issus de 89 pays, cette enquête annuelle passe au crible les principaux risques spécifiques à 20 différents secteurs, dont le transport, l’aviation, la Marine. "La situation ne devrait s’améliorer que progressivement cette année. Le renforcement de la résilience face aux nombreuses causes d’interruption d’activité s’avère de plus en plus souvent un avantage concurrentiel", plaide l’étude.

Des chaînes de production perturbées

Portant sur l’exercice 2021, le baromètre voit son classement un peu chamboulé cette année. En effet, la première place est occupée pour la deuxième fois de l’histoire du baromètre par les incidents cyber (44 % des réponses). En deuxième place, les interruptions d’activité sont évoquées dans 42 % des réponses.

"En 2021, les hausses de la demande consécutives aux confinements ont aggravé les perturbations des chaînes de production et d’approvisionnement liées à la fermeture d’usines en Asie et à un engorgement inédit des ports à conteneurs en raison de la Covid-19. Les retards causés par la pandémie se sont ajoutés à d’autres problèmes logistiques, comme le blocage du canal de Suez ou la pénurie mondiale de semi-conducteurs après les fermetures d’usines à Taïwan, au Japon et au Texas, provoquées par des incendies et des événements météorologiques", précise le document.

Une pénurie de main-d’œuvre accrue

Autre progression marquante : les catastrophes naturelles, qui passent de la sixième à la troisième place (25 %). De son côté, la pandémie rétrograde en quatrième position (22 %) et le changement climatique bat son record, en passant du neuvième au sixième rang (17 %).

En parallèle, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée (13 %) fait son entrée dans le top 10, à la neuvième place. "Il a rarement été aussi difficile d’attirer et de retenir les talents. Les sondés classent ce risque parmi les cinq premiers dans les secteurs de l’ingénierie, de la construction, de l’immobilier, des services publics et de la santé. Ils le placent au premier rang dans les transports", indique le baromètre.

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