Les Unions maritimes de Marseille-Fos et de France se renouvellent 

Jean-Claude Sarremejeanne (à gauche) a cédé son fauteuil de président de l’organisation professionnelle à Alain Mistre pour deux ans et préside désormais l’Union maritime et portuaire de France (UMPF). Au centre Léa Loriquet-Ventura, qui a succédé à Marie-Hélène Pasquier au poste de déléguée générale de l’UMF.

Crédit photo N.B.C.
Attractivité de Marseille-Fos, transition énergétique, formation, contournement ferroviaire de Lyon... les présidents de l’UMF se succèdent mais les dossiers demeurent. Alain Mistre, nouveau président de l’Union maritime et Fluviale de Marseille-Fos, a présenté les grands axes de travail de son mandat. Quant à son prédécesseur, Jean-Claude Sarremejeanne, il prend la supervision des dossiers à l’échelle nationale en prenant la barre de l’Union maritime et portuaire de France (UMPF). 

Rassemblés au Fortin de Corbières qui domine l’entrée nord du port de Marseille, les professionnels de l’Union maritime et fluviale de Marseille-Fos se sont retrouvés le 8 septembre lors d’une assemblée générale durant laquelle Alain Mistre, élu le 9 juin dernier, a présenté sa feuille de route. À ses côtés au pupitre son prédécesseur, Jean-Claude Sarremejeanne, non pas pour border le passage de témoin, mais pour annoncer sa "cooptation" au poste de président de l’UMPF, qui regroupe sept ports métropolitains et cinq ports d’outre-mer.

"Un sujet de crispation"

Dans le sillage du transitaire havrais Michel Segain, le patron de Sosersid/Somarsid évoque immédiatement le sujet de la gouvernance des ports et le refus de l’État de donner voix au chapitre aux 2 000 entreprises clientes du port au sein des conseils de surveillance. "C’est un sujet de crispation. Nous avons intérêt à avoir une communication établie avec l’institution portuaire", précise le président de l’UMP, qui entend "influer positivement" sur la stratégie nationale portuaire. 

Bien entendu, il a été question de la visite la semaine dernière du président Macron dans la cité phocéenne et de son message à l’attention du port de Marseille pour renforcer l’attractivité et élargir l’hinterland.

L’acronyme "MAFOLY", pour Marseille-Fos et Lyon, pourrait faire écho à Haropa, suggère Alain Mistre. Mais au-delà de l’enveloppe marketing, reste à connaître les conditions d’intégration des sites et réfléchir au rôle de MedLink Ports.

Elaborer des scénarios

"Il faut réunir tout le monde autour de la table et déployer un plan d’action ferroviaire. Nous devons également améliorer la desserte de Fos et agir pour le contournement ferroviaire au sud de Lyon et favoriser la multimodalité", complète Alain Mistre, qui axe également son mandat sur la formation, l’emploi, l’accélération de la liaison routière Fos-Salon. Il mise également sur l’accélération de la transition énergétique, y compris dans les bassins Ouest. D’ores et déjà, 150 porte-conteneurs CMA CGM sont équipés pour se brancher au courant de quai. 

Les acteurs portuaires entendent également contribuer à l’étude prospective qui vient tout juste de débuter, conduite par le cabinet Systra pour le port visant à définir une vision des 10 000 ha de la zone industrialo-portuaire de Fos en 2040. "Il faut élaborer des scénarios avec les acteurs économiques de cette zone", conclut Alain Mistre. Le directeur d’exploitation portuaire et directeur QHSSE de Corsica Linea, qui présidait le Comité marseillais des armateurs français (CMAF), a quitté ses fonction le 25 juin pour "confier le quart" à Christian Domini, directeur général de Maritima.  

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