Journée du transport Combiné : L’heure est à l’optimisme

Les atouts écologiques de la solution ferroviaire ont été abordés au cours d’une première table ronde. 

Crédit photo OC
La troisième édition de la Journée du Transport Combiné qui s’est tenue à Paris le 21 octobre 2021 a confirmé le bel élan de ce secteur. Des points de vigilance restent, toutefois, sur la table. 

À l’image de la reprise économique qui se fait chaque jour plus vigoureuse, le transport combiné aligne des taux de progression à deux chiffres depuis le début de l’année. C’est dans ce contexte qui pourrait voir ce mode de transport revenir à ses niveaux de 2019 dès 2021 que s’est tenue la troisième édition de la Journée du Transport Combiné. Organisée à l’initiative du Groupement national des transports combinés (GNTC), cette manifestation a ressemblé non moins de 180 personnes – participation record – à l’Espace Saint-Martin. 

Atouts écologiques du ferroviaire

Au cours de ce rendez-vous annuel a été abordée, tout d’abord, la question de la complémentarité des modes. Celle du fleuve / rail en fait partie comme l’a détaillée Thierry Guimbaud, directeur général de Voies Navigables de France (VNF) dans son intervention. Le partenariat noué entre VNF et SNCF Réseau devrait, sur ce point, permettre de trouver les points de convergence entre ces deux modes de transport massifiés

Les atouts écologiques de la solution ferroviaire ont ensuite été abordés au cours d’une première table ronde. Il reste, sur ce plan beaucoup de travail à accomplir pour convaincre de nouveaux chargeurs / transporteurs routiers de s’inscrire dans le report modal via le transport combiné. Pourtant, et ainsi que l’a présenté un représentant de Total Energies, il existe des certificats d’économie d’énergie (CEE) qui permettent d’abaisser le coût d’acquisition de caisses mobiles et de semi-remorques préhensibles.

Besoin de visibilité

Au-delà d’une vidéo du ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, rappelant l’action réalisée par le Gouvernement en faveur du fret ferroviaire, une seconde table ronde a mis l’accent sur les enjeux et perspectives du transport combiné. Des annonces ont été faites à cette occasion telle que celle liée au lancement d’une étude pour la création de nouveaux chantiers de transport combiné. Financée par l’Etat, cette étude devrait déterminer le meilleur emplacement pour la mise en place de deux à trois plateformes supplémentaires en Ile-de-France.  

Les participants à cette table ronde ont, par ailleurs, mis en avant la nécessité d’obtenir des délégations de gestion des terminaux plus longues, de l’ordre de dix à vingt ans. Cela leur permettra, ainsi, d’avoir, plus de visibilité, notamment lorsqu’il s’agit de conduire des investissements. 

Quelques pierres d'achoppement

Tous les signaux seraient donc au vert s’il n’y avait quelques pierres d’achoppement. Alors même que des études ont été lancées avec des transporteurs routiers pour des expérimentations sur le 46 tonnes en transport national, un décret français pourrait conduire à la mise en place du 42 tonnes pour les tracteurs à deux essieux pour le seul secteur international.

"Nous demandons donc la révision de ce décret applicable au 1er janvier 2022. Nous souhaiterions, en effet, que la mise en œuvre soit, à minima, prorogée d’un an", explique Aurélien Barbé, délégué général du GNTC.

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